C’est bien fait, ces bienfaits !

Que tout mon être loue l’Éternel, sans oublier aucun de ses bienfaits.
Psaume 103.2

Perché sur mon échelle, je suis reconnaissant.
D’abord, je me sens lié à mon épouse qui accueille les cerises que je cueille. Quelle joie de travailler ainsi en harmonie, sans faire l’un et l’autre la même chose ! (C’est en général moi qui monte dans le cerisier, et elle a toujours porté nos futurs bébés !) Mais nous œuvrons à beaucoup de projets communs, tantôt modestes et routiniers, tantôt grandioses et exaltants.
Ma cueillette m’a fait ressentir une deuxième solidarité : bien avant ma naissance, un arboriculteur avait planté cet arbre majestueux qui m’offre ses fruits délicieux. Merci à lui !
Ne trouvez-vous pas merveilleux de pouvoir s’insérer comme un maillon dans la grande chaîne humaine ? Chacun y est irremplaçable, mais chacun doit tant à ceux qui l’ont précédé !
Enfin, je remercie celui qui a créé les cerisiers, les fleurs, les papillons… et les humains dans une si grande diversité ! Et, cerise sur le gâteau, Dieu si bon a revêtu toute sa création de tant de beauté !
Constater cette interdépendance humaine et cette dépendance bienfaisante envers Dieu me rend heureux. Et vous ? C’est vrai que l’homme loin de Dieu n’aime pas être lié, il prétend rester libre. Pourtant, n’est-il pas enchaîné par ses passions ou par des circonstances tragiques de sa vie ?
Le lien d’amour de Dieu est librement choisi. Son refus est ce que la Bible appelle le péché, ce qui signifie rater le but. Avec le risque de rester seul, terriblement seul, et cela pour l’éternité.

Claude Schneider

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Lecture proposée : Psaume 103.

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