La famille, école d’amour

Que chacun de vous aime sa femme et que la femme respecte son mari.
Éphésiens 5.33

L’homme, par nature, est un être social. La famille repose sur le mariage et ses engagements. Ledit mariage n’est pas un aboutissement, mais le point de départ, le lieu de l’apprentissage de l’amour. J’ai souvent dit, lorsqu’il m’incombait d’en présider un : « Vous ne vous mariez pas parce que vous vous aimez, mais pour vous aimer. Et il y faudra toute la vie. »
Les devoirs réciproques des membres de la famille sont résumés dans le texte de la lettre aux Éphésiens, chapitres 5 et 6. Tout commence par l’expression de l’amour et du respect entre les époux tels que les résume le verset central. Préoccupons-nous moins de savoir si notre conjoint nous aime que de savoir où en sont les progrès de notre propre amour à son égard. S’il semble stagner, cela ne signifie pas que nous nous soyons trompés, mais certainement que notre apprentissage est loin d’être terminé.
Je fus surpris de voir que le verset cité ci-dessus peut, voire devrait, se traduire : que chacun aime sa femme afin que la femme respecte son mari. L’amour est la clé. Quand les époux s’aiment, l’amour gagne bientôt les enfants ; les rouages tournent sans heurt ni grincement. Mais il est vrai qu’il y faut de la persévérance, car les ennemis de la famille sont plus nombreux que jamais.
C’est vrai, il y faut aussi la présence réelle du Seigneur et sa force pour écarter les mirages contemporains.

Richard Doulière

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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chap. 5, v. 22 à chap. 6, v. 4.

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