Assez grave pour passer par le toit

Prends courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés.
Matthieu 9.2

Vous connaissez peut-être l’histoire1 : la foule empêchant l’approche de Jésus par la porte, quatre hommes firent descendre un paralysé par le toit. Pour le moins étonnant pour la docte assemblée ainsi dérangée. Que voulait donc ce paralytique ? La guérison, pour sûr… Pas si certain. Oh ! sans doute l’espérait-il ; mais son tourment, c’était le péché. Un malade découragé à cause… de son péché !
De là, la parole de Jésus : Prends courage, lui dit-il en lui offrant le pardon. Un pardon pour lequel démonter une partie de toit valait la peine.
Quand on a compris la gravité du péché, aucune autre bonne nouvelle que le pardon ne peut sembler vraiment importante. Qu’importe que ma vie soit un calvaire si je sais où je vais parce que réconcilié avec Dieu.
Aujourd’hui, on déculpabilise les coupables ; on minimise, ou on nie, la réalité du péché. En fait, Satan semble avoir deux tactiques : nier la culpabilité, ou bien accuser le pécheur. Le résultat est le même : la grâce est rendue inefficace parce que jugée inutile ou insuffisante.
Rejetons l’un ou l’autre de ces pièges et retrouvons le sens libérateur du pardon.
À ce paralytique, Jésus accorda aussi la guérison. C’était prévu. Le verset 17 dit, littéralement : La puissance de Dieu était là pour guérir. Telle est, en effet, bien souvent la dimension de la bonté de notre Dieu.

Richard Doulière

1 Voir la lecture proposée

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 5, versets 17 à 26.

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