La pomme d’Adam

Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
Genèse 3.6

Cette proéminence du larynx n’est pas l’apanage des hommes ! Les femmes ont aussi une pomme d’Adam, mais, sous l’influence de la testostérone, ce cartilage qui protège les cordes vocales se développe davantage chez l’homme…
Cette appellation fait allusion au récit de la Genèse. Succombant à la tentation, Ève mord à pleines dents dans le fruit défendu et, en bonne épouse, en donne aussi à Adam. En hébreu, il n’est pas précisé de quel fruit il s’agit. Jérôme, en traduisant la Bible en latin à la fin du 4ème siècle, a employé le terme « pomum ». Et en français, « pomum » est devenu « pomme ». Toujours est-il que, selon l’expression populaire, ce morceau de pomme est resté en travers de la gorge d’Adam !
N’y a-t-il pas là une leçon à prendre au sérieux ? Tout fruit défendu, tout ce qui aux yeux de Dieu est mauvais pour nous, tout ce que le Tentateur fait miroiter à nos yeux pour nous donner l’illusion d’être comme Dieu, tout cela se transforme en définitive en un fruit amer, empoisonné…
Dieu a en réserve de bonnes choses pour ceux qui recherchent sa présence. Et lui, il ne nous déçoit pas ! Tout cadeau de valeur, tout don parfait, nous vient d’en haut, du Père qui est toute lumière…1

Bernard Grebille

1 Jacques 1.17

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 11, versets 9 à 13.

 

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