L’âne et le bœuf

Le bœuf sait bien à qui il appartient, et l’âne connaît la mangeoire où le nourrit son maître. Israël ne veut rien savoir, et mon peuple ne comprend pas.
Ésaïe 1.3

Voilà deux animaux bien sympathiques qui garnissent le fond des crèches à l’occasion de Noël. Ils se tiennent bien sagement en retrait derrière la Sainte Famille.
Qu’évoquent encore pour les enfants d’aujourd’hui et leurs parents ces crèches de Noël, au-delà des lumières de la fête, des friandises et des cadeaux tant attendus ? On place « le petit Jésus » entre Marie et Joseph, les bergers et leurs moutons, les rois mages, le petit peuple, comme autant de personnages d’une pièce de théâtre dont on a oublié le texte. Le Père Noël a détrôné l’enfant Jésus. Les repas fastueux et les cadeaux détournent du vrai cadeau que commémore Noël : Dieu qui offre son amour et son salut à ceux qui accueillent son Fils dans leur cœur.
Le bœuf et l’âne ne sont-ils pas là, comme dans cette vieille prophétie d’Ésaïe, pour nous donner une leçon ? Le bœuf sait à qui il appartient : savons-nous à qui nous appartenons ? L’âne sait qui le nourrit : savons-nous qui nourrit non seulement nos corps, mais aussi notre âme et notre esprit ? Autrefois le peuple d’Israël s’était révolté contre Dieu et n’avait pas voulu l’écouter. Bien des malheurs et des désillusions s’en étaient suivis…
En ces jours où nous évoquons la venue du Fils de Dieu parmi nous, que nous ne soyons pas de ceux qui ne veulent rien savoir ni rien comprendre !

Bernard Grebille

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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 1, versets 2 à 9.

 

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