Dominus providebit…

« Où est l’agneau pour l’holocauste ? » Abraham répondit : « Mon fils, Dieu pourvoira lui-même à l’agneau pour l’holocauste. »
Genèse 22.7-8

Cette formule latine tire son origine d’une parole exprimée par le père des croyants, Abraham.
Et, chose étonnante, ces deux mots en latin circulent entre les mains de toute la population helvétique, gravés sur la tranche de leur plus grosse pièce de monnaie, la pièce de cinq francs.
Cette inscription rappelle que Dieu pourvoira à nos besoins. Mais lesquels ?
Certes, notre pain quotidien ! Mais bien plus : le besoin fondamental de réconciliation en vue d’une communion rétablie avec notre Créateur !
La longue marche de trois jours d’Abraham et de son fils, vers le mont Morija, une des collines de Jérusalem, illustre cette vérité. Isaac ignorait que c’était lui l’offrande désignée par Dieu. Ceci, jusqu’au moment dramatique où son père obéissant le ligota sur l’autel !
Heureusement, l’ange de l’Éternel stoppa la main levée du père obéissant. L’ange lui désigna un bélier retenu par ses cornes dans un buisson, pour être sacrifié à la place d’Isaac. Celui-ci est devenu ainsi la préfiguration du Messie-Jésus, marchant vers la croix, en obéissance à son Père. Épargné par la volonté divine, il est aussi une parabole de la résurrection du Seigneur Jésus1.
Cette bonne nouvelle du Dieu qui pourvoit nous invite à recevoir sa grâce pour revivre… aujourd’hui !

Reynald Kuffer

1 Hébreux 11.17-19

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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 22.

 

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