Un autel à l’astronomie ?

Les cieux passeront avec fracas, la terre sera consumée.
2 Pierre 3.10

Sa solitude lui pesait. Il aimait converser avec quelques promeneurs du soir. La physique et l’astronomie, ses sujets préférés, le passionnaient. Quand je le rencontrai, je cherchai à lui présenter les merveilles de la Création : la régularité des mouvements des astres, la diversité des grands espaces comme des petits univers…
Quant à l’explication de ces phénomènes si bien réglés et si complexes à la fois, nos positions ne s’accordaient guère. Son étonnement et ses convictions s’arrêtaient aux lois physiques et rationnelles. Un jour, il me dit même qu’on devrait dresser un autel à la science ou à la déesse potentielle de l’astronomie…
Souvent nous sommes profondément touchés par la beauté et la perfection de la nature, de ce qu’on en voit et de ce qu’on en découvre encore.
Mais allons-nous jusqu’à réaliser, à croire que ce n’est pas le fruit du hasard ? En voyons-nous l’origine, la main du Dieu Créateur. Reconnaissons-nous aussi que tout subsiste par ses soins invisibles et sa bienveillance ?
Et pourtant, un jour tout sera changé, « roulé » comme un manteau1. Inconcevable à nos yeux ! Mais c’est le sort ultime de ce monde périssable rempli d’injustice qui cèdera la place à de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera.

Bernard Fourmont

1 Voir Hébreux 1.10-11

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Lecture proposée : 2ème lettre de Pierre, chapitre 3, versets 10 à 15.

 

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