Ce n’est pas de ma faute

Adam répondit : – C’est la femme que tu as placée auprès de moi […]
– C’est le serpent qui m’a trompée, répondit la femme, et j’en ai mangé.

Genèse 3.12-13

« Ce n’est pas de ma faute, je me suis laissé entraîner » ; « Ce n’est pas de ma faute, ce sont les circonstances, c’est la société, c’est mon éducation »… Combien de fois excusons-nous nos agissements ainsi !
C’est vrai que nous ne pouvons pas être tenus pour responsables de tout ce qui arrive. Mais de là à rejeter systématiquement la faute sur les autres… !
Invoquer les circonstances atténuantes, c’est le métier des avocats…
Certains vont même jusqu’à dire : « C’est Dieu qui m’a fait comme ça ». Alors qu’ils ne croient pas en Dieu, ils l’accusent de leurs fautes1.
Aaron, le frère de Moïse nommé grand-prêtre par Dieu, a fabriqué une idole en or en l’absence de son frère. Quand Moïse descend de la montagne où il a passé du temps avec Dieu, Aaron accuse le peuple hébreu de l’y avoir contraint. Et il ajoute : J’ai jeté l’or au feu et il en est sorti ce veau2. Ce serait risible si les conséquences n’avaient pas été aussi tragiques pour ce peuple.
Malheureusement, que de comportements semblables ! La faute d’Adam et Ève a entraîné la déchéance de toute l’humanité.
Mais cette culpabilité, que nous n’assumons pas, Jésus l’a pleinement prise sur lui en subissant la mort sur la croix pour nous acquérir le salut.

Bernard Smagghe

1 Jacques 1.13-15           2 Exode 32.24

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Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 4, versets 8 à 10.

 

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