Ah, si j’étais riche !

Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets en or et en argent.
Psaume 119.72

Il n’est pas difficile de constater que chacun cherche à s’élever par rapport à sa condition sociale et financière. Qui n’a pas rêvé de ce qu’il ferait s’il gagnait un jour au Loto ? Et ce même sans y avoir jamais joué !
Pour quelles raisons voulons-nous être riches : pour être à l’abri du besoin ? Pour être accepté ou même admiré des autres ? Pour séduire ? Pour obtenir le pouvoir, qui va souvent avec la richesse ?
Trois siècles avant Jésus-Christ, le poète grec Ménandre affirmait déjà : « La richesse est un voile qui cache bien des plaies »1.
Dans la lecture proposée ci-dessous, le roi Agour demande à Dieu de n’avoir ni pauvreté ni richesse. Cette prière peut sembler manquer d’ambition, mais réfléchissons-y. De manière lucide, Agour évalue les conséquences des deux situations extrêmes. S’il était pauvre, il risquerait de voler. S’il était riche, il deviendrait vite superficiel. Il demande donc une condition « ordinaire », entre les deux.
Même si nous voyons l’enrichissement occuper les pensées et l’énergie de beaucoup de nos contemporains, observons la vie des riches, et demandons-nous si nous les envions vraiment. Et recherchons plutôt la connaissance de Dieu, la « loi de sa bouche », pour obtenir la vraie richesse de la vie éternelle.

Jean-Louis Théron

1 In La Béotienne

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Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 30, versets 7 à 9.

 

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