Feux d’artifice ou voitures incendiées

Notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ qui transformera les corps de notre humiliation en le rendant semblable au corps de sa gloire…
Philippiens 3.20

Il fut un temps où, le 14 juillet, on fêtait la patrie, même sans illusion sur son passé ou son avenir. Que reste-t-il de la notion de patrie ? Où sont les patriotes ? N’a-t-on pas vu, il n’y pas si longtemps, au cœur même de la capitale, fêter le 14 juillet en brûlant des voitures et en brandissant des drapeaux étrangers ?
Combien doivent être décevantes les fêtes nationales pour qui n’a que la patrie terrestre !
Le chrétien sait ce qu’il doit à son pays, et est sans doute prêt à le défendre, s’il le faut. Cela fait partie de son devoir humain. S’il est étranger, il se veut respectueux des lois du pays où il réside. C’est élémentaire.
Mais il sait que sa vraie patrie est ailleurs ; que personne ne pourra la conquérir ni la détruire. Et il en attend la manifestation. C’est dans son cœur qu’il la fête sans besoin de pétards ou feux d’artifice. Que sont d’ailleurs les plus belles fusées comparées à la manifestation de son Sauveur et Seigneur quand il viendra dans sa gloire ?
Il sait aussi qu’alors, les choses révoltantes d’aujourd’hui, voire ses propres misères corporelles petites ou grandes, ne seront plus qu’un lointain souvenir. Et pour cela, nul besoin d’un jour quelconque pour s’en réjouir : il aura l’éternité pour exprimer sa reconnaissance dans la fête céleste !

Richard Doulière

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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chap. 3, v. 20 à chap. 4, v. 1.

 

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