Je leur souriais quand ils perdaient courage.
Job 29.24
Peut-être le saviez-vous déjà ? Il paraît que, pour sourire, nous mettons en action seulement treize muscles du visage, alors que, pour froncer les sourcils, il faut en mobiliser soixante-quatre ! Vous imaginez sans peine que, par conséquent, il est plus reposant de sourire que d’avoir le visage renfrogné.
Un penseur contemporain a écrit : « Dans ce monde, il y a peu de sourires ». Mais n’est-il pas symptomatique de ne trouver qu’exceptionnellement le mot sourire dans la Bible ? Encore faut-il remarquer qu’on le trouve étonnamment dans la bouche de Job – l’homme le plus éprouvé de la terre ? Il souriait à ceux qui défaillaient, découragés.
Ne dit-on pas d’un bébé épanoui : « Il n’est pas avare de ses sourires ? » Et nous, le sommes-nous ?
À travers notre sourire doivent s’exprimer notre sympathie, notre complaisance à l’égard de ceux qui ont besoin de réconfort, d’encouragement.
Ne manquons pas d’offrir notre sourire à nos voisins, aux découragés, aux solitaires… Des portes s’ouvriront pour que nous puissions apporter le témoignage de notre espérance.
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 29, versets 21 à 25.