La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière…
1 Jean 1.5
Notre penchant naturel est de nous fier à nos sens plutôt qu’à la raison. Nous sommes enclins, comme le suggère le philosophe Platon dans un de ses dialogues¹, à restreindre notre connaissance aux ombres, en restant le dos tourné aux réalités éclairées. En effet, l’erreur consiste à ne voir que l’effet sans chercher la cause. Or, le monde ne se définit pas seulement par les sens, mais aussi par ce qui est intelligible…
Bâtir son opinion d’après la copie de la copie, d’après ce que l’on voit et entend communément, et ne pas regarder soi-même et réfléchir à l’original, à la source, c’est se satisfaire de l’ombre des choses. Comme dans l’allégorie de Platon1, il ne s’agit pas d’opposer l’ombre à la lumière, mais de comprendre les choses et ne pas se contenter des apparences.
L’ombre dit que la lumière existe ! De même, notre vie nous dit que le Créateur de toute vie existe. Et Dieu se révèle parfaitement à l’humanité dans le Christ qui déclare : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie 2. Par la foi en Jésus, dans la projection que les évangiles nous en donnent, l’homme peut se tourner vers Dieu, le Père des lumières3.
Dominique Moreau
1 République, livre 7, le mythe de la caverne
2 Jean 8.12
3 Jacques 1.17
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean,
chapitre 1 au chapitre 2, verset 2.