N’usez ni de mensonge ni de tromperie les uns envers les autres : Lévitique 19.11
Un reportage télévisé présentait récemment l’histoire d’une personne qui avait fait croire à son conjoint, puis à son entourage et aux gens de son quartier, qu’elle avait gagné au loto. Elle avait poussé jusqu’à acheter une maison et trois voitures en trompant les gens avec des manipulations bancaires. « Je voyais que mon conjoint réalisait tous ses rêves, alors je n’avais pas le courage de lui dire la vérité. » Seulement, après quelques mois, le jour du déménagement dans cette maison, les policiers sont venus l’arrêter pour escroquerie. La justice l’a condamnée à plusieurs années de prison !…
Tous autant que nous sommes, nous avons menti un jour… cela peut nous arriver encore. Heureusement en échappant sans doute à des conséquences aussi grandes et dramatiques que celles subies par cette personne. Mais attention tout de même ! La droiture, la justesse de nos paroles comme de notre attitude font de nous des personnes de confiance tant au travail que dans notre famille. Le mensonge, lui, non seulement nous déprécie à nos propres yeux, mais il sape la confiance que les autres nous font. Gamins, nous avons certainement fait la douloureuse expérience de nous empêtrer de plus en plus dans des explications invraisemblables pour justifier un mensonge.
Le mensonge est un des pièges du diable. Jésus dit de lui : « Il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il ment, il parle de son propre fond, puisqu’il est menteur, lui le père du mensonge. »1
Bernard Delépine
1 Jean 8.44
Lecture proposée : Psaume 52.