Il en refit un autre vase, tel qu’il trouva bon de le faire : Jérémie 18.4
Au Muséum Britannique, l’un des objets les plus précieux est un vase de Portland, un objet merveilleux. Un jour, un passant le heurta avec sa canne. Le vase se brisa en morceaux.
Mais avec beaucoup d’attention et de patience, un employé du musée rassembla les morceaux et les recolla avec le plus grand soin. Il fallait vraiment savoir que le vase avait été brisé et le regarder de très près pour s’en apercevoir.
Ne peut-on pas voir là comme une image de la bonté et de la patience de Dieu envers les hommes ?
Déjà dans l’Ancien Testament, la première partie de la Bible, on peut lire l’histoire d’une poignée d’argile entre les mains d’un potier qui la travaille sur son tour. Le vase ne réussit pas et le potier en fait un autre, avec la même argile. Dieu peut, de la même façon, refaire un nouveau vase, je veux dire une vie restaurée, à partir du même matériau.
Dieu est le spécialiste de la réparation des vies ratées, de la restauration des hommes et femmes les plus détruits par le péché. Il l’a été pour des clochards que j’ai connus, pour des esclaves de la drogue, de l’alcool et de toutes autres sortes d’esclavages. Il a restauré, guéri, relevé. Là où l’on ne pouvait voir que des situations lamentables, il a fait du neuf. Si bien qu’à l’exception de l’être extérieur, tout est devenu nouveau par la foi en Jésus-Christ. La Bible dit : Dès que quelqu’un est uni au Christ, il est un être nouveau. Ce qui est ancien a disparu ; ce qui est nouveau est là (1)
Lucien Clerc
1. 2 Corinthiens 5.17
Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie chapitre 18, versets 1 à 10.