L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau pour les habiller. Après avoir chassé l’homme, Dieu plaça des chérubins à l’Est d’Éden […] pour barrer l’accès de l’arbre de la vie : Genèse 3.21, 24
Quand Dieu intervient dans l’histoire des hommes, c’est d’abord pour le bien du coupable. On voit généralement un châtiment dans le fait de chasser l’homme du paradis et de lui en fermer la route pour rendre impossible l’accès à l’arbre de la vie.
En fait, les conséquences de la désobéissance sont suffisamment tragiques pour que Dieu n’ait pas à en rajouter. Si Dieu interdit à l’homme l’accès à l’arbre de la vie, c’est parce qu’il ne veut pas que celui-ci vive à jamais dans un monde et une condition maintenant bouleversés.
C’est aussi parce qu’il a un projet de salut pour l’homme. Un animal dut mourir pour procurer les vêtements de peau dont Dieu revêtit Adam et Ève. On peut y voir comme une préfiguration de la mort salvatrice d’un innocent en faveur du coupable, celle de Jésus.
Cette perspective de vie véritable, en lieu et place d’une existence perpétuelle dans le désordre, existe. Elle doit cependant être saisie par la foi. Il semble bien que le fait d’appeler sa femme “Ève”, c’est-à-dire “vie”, signifie qu’Adam a eu cette perspective et a vécu, dès lors, dans l’espérance. Car il ne suffit pas qu’il existe un remède efficace. Encore faut-il que le malade y ait recours.
Richard Doulière
Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 3, versets 20 à 24.