Fureur apaisée

Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère : Proverbes 15.1

Jadis, le cheval d’un paysan qui aimait Dieu s’échappa et se mit à errer ça et là. Un voisin le trouva, mais au lieu de le ramener à son propriétaire, il le conduisit à la gendarmerie, pour que cet homme ait à payer une amende. Il le rencontra par la suite et lui raconta ce qu’il avait fait :

– Et si ça se présente une autre fois, je ferai pareil.

– Voici peu, répondit le propriétaire du cheval, j’ai aperçu de nuit quelques-unes de vos vaches dans mon champ. Je les ai ramenées aussitôt dans votre enclos. Et si je les retrouve un jour dans mon pré, je ferai pareil.

Le voisin rancunier, vaincu par cette réponse, alla chercher aussitôt le cheval séquestré, paya l’amende de sa bourse et ramena l’animal à son propriétaire. Comment les choses se seraient-elles passées si le propriétaire du cheval, au lieu de réagir pacifiquement, s’était mis en colère ? Alors la conversation se serait envenimée, et l’affaire aurait pu mal se terminer.

Mieux vaut suivre le conseil que Dieu donne à travers la Bible, répondre calmement et apaiser le différend au plus vite. La querelle que voudrait provoquer notre antagoniste irascible serait vite désamorcée. Souvenons-nous de la façon dont Jésus a répondu à ses accusateurs. Avec lui et par lui, soyons de ceux qui procurent la paix.1

Lucien Clerc

1 Matthieu 5.9

Lecture proposée : Livre des Proverbes, chapitre 15, versets 1 à 18.

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