Délivré d’une kyrielle de maux

Seigneur, aie pitié de moi, je suis sans force.Seigneur, guéris-moi, je suis profondément troublé : Psaume 6.3

Le mot français “kyrielle” est utilisé pour désigner de manière péjorative une série interminable de choses. D’origine grecque, l’expression provient des mots Kyrie (Seigneur) et eleison (aie pitié). La formule a été si abondamment utilisée dans la liturgie chrétienne (neuf fois dans la messe du dimanche), qu’elle ne signifie plus rien aujourd’hui, alors qu’à l’origine elle exprimait le cri d’une âme en détresse qui se tourne vers Dieu pour chercher du secours.

Les mots changent, mais nos maux restent les mêmes. Les hommes et leurs rites changent, mais Dieu reste le même. Aujourd’hui encore Dieu se met à l’écoute d’une âme en plein désarroi, il écoute son cri de détresse quel que soit son vocabulaire pourvu qu’il soit sincère et sans détours.

Le remède à une kyrielle de maux n’est pas une kyrielle de mots, mais une demande sincère à Dieu de nous délivrer de nos fautes et de nos misères. ” Le Seigneur a entendu mes pleurs ; oui, il a entendu ma supplication, il a accueilli ma prière “, témoigne l’auteur du Psaume 6. Dieu n’est ni sourd ni insensible à nos prières. Il les entend instantanément et y répond au moment le plus opportun.

Apprenons à lui faire confiance.

Alain Monclair

Lecture proposée : Psaume 6, versets 1 à 10.

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