Main tendue

La femme vertueuse […] tend la main au malheureux, elle tend la main à l’indigent : Proverbes 31.20

Le geste le plus naturel de l’homme est celui de la préhension : nos mains sont promptes à saisir tout ce qui est à leur portée. Est-ce pour cela que la cupidité, tapie au fond de nous, se réveille à la première occasion et pousse à s’approprier les biens d’autrui ?

Je me souviens de scènes observées lors d’une tournée dans un pays en voie de développement. Des incidents avaient provoqué un conflit entre habitants de ce pays et des ressortissants d’un pays voisin. Ces derniers durent supporter la vindicte de la population locale. Pillages et bastonnades se succédaient. Les pillards entreposaient leur butin dans la loge d’une concierge complaisante et complice. Leur attitude révélait la cupidité du cœur humain.

Nous avons tous besoin de l’intervention dans nos vies d’un Dieu qui, au contraire, donne. Jésus est venu nous le révéler. À une femme Samaritaine à la vie agitée, il déclare : ” Si tu connaissais le don de Dieu1… “. Précédemment, s’adressant à Nicodème, un homme religieux angoissé, il avait dit : ” Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique2 “. Jamais Jésus n’est passé indifférent à côté d’un malheureux, d’un indigent. C’est pourquoi il peut nous exhorter à tendre la main aux nécessiteux.

Que nos mains prolongent donc les siennes !

Gérard Peilhon

1 Jean 4.10 2 Jean 3.16

Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 3, versets 10 à 14.

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