La soif de Dieu

Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! : Psaume 42.2

As-tu, dans une froide nuit, entendu le cri perçant d’une biche ? Toute la forêt frissonne de cette voix suppliante. C’est ainsi qu’une âme humaine crie ici, pour soupirer, non pas après quelque lien humain, mais après Dieu.

Un croyant dont Dieu s’est éloigné réclame le Dieu du salut et de la grâce. Il connaît ce Dieu vers qui il crie. Il n’est pas à la recherche du Dieu inconnu, et condamné à ne jamais rien trouver. Il a fait un jour l’expérience du secours et de la proximité de Dieu. C’est son Dieu qu’il appelle. Nous ne pouvons chercher Dieu de la bonne manière que s’il s’est déjà révélé à nous, si nous l’avons déjà trouvé un jour.

Seigneur Dieu, éveille en mon âme le grand désir de toi. Tu me connais et je te connais. Aide-moi à te chercher et à te trouver. Amen.

Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand pourrai-je contempler la face de Dieu ?1

La soif de Dieu… nous connaissons la soif physique, quand l’eau manque ; nous connaissons la soif passionnée de bonheur et de vie. Notre âme connaît-elle aussi la soif de Dieu ?

Un Dieu qui ne serait qu’une idée ou un idéal ne peut étancher cette soif. C’est du Dieu vivant, le Dieu et l’origine de toute vie véritable, que notre âme a soif.

Pasteur Dietrich Bonhoeffer (1906-1945)

1Psaume 42.3

Lecture proposée : Psaume 42.

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