Sauvée grâce à un enfant

Un Sauveur vous est né aujourd’hui dans la ville de David ; c’est lui le Messie, le Seigneur : Luc 2.11

Lors de la Terreur, tragique période de la Révolution Française, un enfant fut le moyen par lequel une condamnée à mort fut sauvée. En effet, la marquise de Custine, enfermée à la Conciergerie, réussit à s’échapper en traversant une foule hurlante qui avait juré de la déchiqueter. Et cela parce qu’une femme du peuple, apitoyée, lui mit dans les bras son propre enfant pour la sauver. C’est ce bébé sans défense qui fut son moyen de salut.

Ne peut-on pas dire que, lors de la nuit du premier Noël, lorsque Jésus naquit à Bethléhem, c’était en quelque sorte comme si Dieu déposait dans les bras de l’humanité l’enfant qui, plus tard, par son sacrifice est devenu le Sauveur de ceux et celles qui auront accepté le don de sa vie ?

Que serait-il advenu si la Marquise avait refusé l’enfant déposé dans ses bras par une femme du peuple ? Elle aurait péri guillotinée. Qu’avait-elle mérité pour échapper ainsi à la mort ? Rien, assurément. Pas plus que nous en ce qui concerne le salut que Dieu nous offre.

La crèche dans laquelle l’enfant Jésus a été déposé par Joseph et Marie est le début de l’itinéraire qui devait le conduire à la croix.

La Bible nous révèle que celui qui croit au Seigneur Jésus est sauvé, qu’il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ1. Recevoir Jésus-Christ comme Sauveur, c’est recevoir le pardon et la vie éternelle. Noël, ce doit être cela pour nous.

Lucien Clerc

1 Romains 8.1

Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 2, versets 1 à 20.

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