Le cireur de chaussures

Les bergers racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant :  Luc 2.17 

Un jeune cireur de chaussures londonien fut très touché, un soir de Noël, par les paroles entendues. « Moi aussi je veux servir Dieu, sans tarder », se dit-il. Le lendemain matin il lance au premier passant, visiblement un peu éméché : 

– Hé, Monsieur, voulez-vous que je vous brosse vos bottes ?  Celui-ci jette un rapide coup d’œil sur ses chaussures : « Ce serait en effet nécessaire… mais je ne sais pas si j’ai encore des sous en poche. » Le petit cireur, sans attendre, est déjà à genoux :  – Mais, je veux vous les nettoyer gratuitement. 

– Et pourquoi donc ? 

– Voilà, il fait assez froid et j’ai envie de bouger pour me réchauffer. Après le dernier coup de brosse, le client interroge : – Mais dis-moi, pourquoi as-tu fait cela ? 

– Parce qu’aujourd’hui Jésus a son anniversaire et je désire faire quelque chose pour lui. Hier, j’ai entendu : « Si quelqu’un accomplit un acte d’amour pour autrui, c’est comme s’il le faisait pour le Seigneur. » 

Mais le client crut avoir le dernier mot en déclarant sur un ton de mépris : « Ah, voilà, ils t’ont aussi embobiné ! » Des larmes se mettent à couler sur les joues du petit cireur. Notre moqueur s’en aperçoit : « Excuse-moi d’avoir médit de tes amis. » 

Bien des années ont passé. Un commerçant aisé assiste avec femme et enfants à un culte de Noël. Il écoute, très attentif, un homme racontant comment lui-même a découvert la réalité de l’Évangile grâce à un jeune cireur de bottes. Le commerçant n’était autre que notre jeune cireur.  Charles Rick 

Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 1, versets 26 à 31 

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