Si donc c’est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres. : Jean 8.36
Jésus a fait cette déclaration à des Juifs pieux, ouverts à son enseignement. C’est dire qu’il les considérait comme étant encore esclaves ayant besoin d’être libérés. De quel esclavage ? Il y répond ainsi : Tout homme qui commet le péché est esclave du péché.
La Bible nous déclarant tous pécheurs, cela nous oblige à nous reconnaître tous esclaves1. Nous n’aimons pas beaucoup entendre cela, car le péché engendre la culpabilité. Mais c’est précisément pour nous en libérer que le Christ est venu dans ce monde. Son but était de régler la question de nos fautes par son sacrifice à la croix. Jésus nous offre la vraie liberté, celle d’être libéré de notre culpabilité qui génère un mal-être face à la mort.
Comment connaître cette liberté ? Comment pouvoir envisager la fin de notre vie avec sérénité ? La seule voie, c’est le pardon. Marghanita Laski, célèbre romancière humaniste, déclarait lors d’une émission télévisée : ” Ce que j’envie le plus chez vous, chrétiens, c’est le pardon ; moi, je n’ai personne qui me pardonne “.
Le pardon, Dieu l’accorde généreusement à tous ceux qui, comme le roi David, avouent leurs fautes et se confient en sa grâce miséricordieuse. Ils peuvent alors dire comme David : Heureux l’homme dont la faute est effacée, et le péché pardonné2.
Hermann Christen
1 Romains 3.23 2 Psaume 32.1
Lecture proposée : Psaume 32, versets 1 à 7.