La mort et la vie sont au pouvoir de la langue : Proverbes 18.21
Le thĂ©Ă¢tre de ce monde est un thĂ©Ă¢tre d’opĂ©rations oĂ¹ se jouent « pour de vrai » toutes sortes de conflits. Ă€ mon humble niveau, suis-je fauteur de troubles ou acteur de paix ? Quel est mon rĂ´le dans la pièce : celui du mĂ©chant ou celui du gentil ?
Personne n’aime trop Ăªtre traitĂ© de gentil. Longtemps, c’était un sobriquet. Actuellement, le terme redevient politiquement correct. (Attention : pas le « trop » mais le « vrai » gentil !) Ainsi, tel acteur, qui a le physique de l’emploi pour des rĂ´les de mĂ©chant, serait un vrai gentil dans la vie, si l’on en croit les magazines !
Le Créateur a distribué les rôles : certains ont l’air plus gentils que d’autres. Mais le plus doux de tempérament peut avoir une langue de vipère et semer la mort par ses paroles mielleuses…
Demandons un nouveau rĂ´le – comme le chante GĂ©rard Peilhon – celui de la colombe. Un personnage de gentil vrai de vrai, qui sème la vie autour de lui. Un rĂ´le qui ne sera pas Ă contre-emploi si nous laissons JĂ©sus transformer notre cÅ“ur.
Francis Schneider
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 5, versets 1 à 12