Dans la crainte de heurter contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe et attendirent le jour avec impatience : Actes 27.29
La mer commence à être houleuse, le vent s’élève, la tempête est là. Un navire commence à tanguer.
– Larguez les voiles, crie le capitaine.
– C’est fait, vocifèrent les marins.
Mais le navire continue à être entraîné vers les écueils.
– Avez-vous jeté l’ancre ? crie le capitaine.
Sur leur réponse affirmative il hurle :
– Où l’avez vous jetée ?
– Dans la cale !
Dans la cale ! Quelle aberration, quelle folie ! Mais n’est-ce pas ce que nous faisons quand nous cherchons à trouver en nous-mêmes, dans les tempêtes de la vie, la sécurité qui nous fait tellement défaut. La lecture proposée nous présente un récit très intéressant concernant la navigation au 1er siècle de notre ère. L’apôtre Paul et ses compagnons de voyage essuyèrent une tempête effroyable et furent sauvés miraculeusement. Tout avait été tenté pour échapper au naufrage qui semblait irrémédiable. Quatre ancres avaient été jetées, permettant de stabiliser quelque peu le navire. Par la grâce de Dieu, si le bateau échoua sur le rivage de l’île de Malte, aucun de ses occupants ne perdit la vie. Les ancres avaient été jetées là où il le fallait.
Et vous, quand vous avez été ballottés plus ou moins à travers les épreuves de la vie, où avez-vous jeté l’ancre ? Dans la cale de vos ressources personnelles ? Jetez-la plutôt, dans un acte de foi, en Jésus-Christ… Il vous mènera à bon port.
Lucien Clerc
Lecture proposée : Livre des Actes des apôtres, chapitre 27, versets 14 à 41.