Depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu […] se voient dans ses œuvres… :
Un proverbe dit : ” Pour expliquer un brin de paille, il faut démonter tout l’univers. ” L’univers est, en effet, d’une complexité telle que, pour en saisir le moindre détail, il faudrait en maîtriser la totalité : quête qui devrait couvrir l’infiniment petit autant que l’infiniment grand.
Le mécanisme d’un ordinateur, en comparaison, est d’une infinie simplicité. Pourtant, personne n’a jamais osé prétendre que rien, fût-ce la machine à écrire, ait pu naître du hasard ! La Bible est-elle trop sévère, quand elle affirme que c’est l’insensé qui dit dans son cœur : Il n’y a point de Dieu ?
Mais foin des controverses. Je désire plutôt souligner ce qu’a de merveilleux cette complexité inimaginable. Tout dépend de tout. Et alors même que l’homme en bouleverserait l’équilibre, la nature est dotée d’une surprenante adaptabilité. On le sait, le plus petit changement ici se répercute aux antipodes ! Ce n’est pas sans raison que l’on s’effraie du réchauffement climatique, fût-il d’un ou deux degrés. Pourtant, notre planète a survécu aux périodes torrides et glaciaires.
N’est-ce pas ce que signifie Hébreux 1.3, quand il affirme que Dieu soutient toutes choses par sa parole puissante ? Ainsi, après avoir créé le monde par sa Parole, loin de l’abandonner à lui-même, Dieu le maintient par cette même Parole. N’y trouvons-nous pas matière suffisante à Le louer et Lui rendre grâce ?
Richerd Doulière
Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 4, versets 9 à 11.