Ce n’est pas par de l’argent ou de l’or que vous avez été rachetés […] mais par le sang précieux de Christ :1 Pierre 1.18-19
Le poète Mistral avisa un petit pâtre qui gardait ses moutons tout en mordant à pleines dents dans une tartine, et lui demanda : ” Que fais-tu ? “
– Je mange ma tartine, dit l’enfant.
– Non, tu manges le pain et la tendresse de tes parents. Écoute, ce que je vais te dire.
Et Mistral évoqua la sueur du laboureur, son père, les travaux des champs et le labeur de la mère qui a fait le pain.
– Et maintenant, petiot, finis ta tartine.
– Mais, Monsieur, je n’ose plus la manger, dit l’enfant.
Nous n’attribuons aux aliments qui nous permettent de vivre que leur valeur marchande, sans penser aux producteurs et aux intermédiaires qui les ont cultivés, produits, acheminés, ni à leurs efforts.
N’en est-il pas de même en ce qui concerne le prix que Jésus a payé pour que nos péchés puissent être pardonnés ? Plus nous lisons la Bible, plus nous y réfléchissons, plus aussi nous devrions en prendre conscience. Car ce n’est pas par de l’or ou de l’argent ou par des substances périssables que nous avons été rachetés de la vie futile héritée de nos ancêtres. Mais c’est par le sacrifice que Jésus a accepté de subir à notre place, par son précieux sang répandu en notre faveur sur la croix où il mourut.
De même que l’enfant rencontré par Mistral n’osait plus continuer son goûter, nous nous trouvons peut-être indigne d’une si grande grâce. Qu’il n’en soit pas ainsi, car, dit la Bible : Vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi.1
Lucien Clerc
1 1 Pierre 1.9
Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 1, versets 17 à 25.