De leurs épées ils forgeront des pioches et de leurs lances ils feront des faucilles. Il n’y aura plus d’agression d’une nation contre une autre, on ne s’exercera plus à la guerre. Ésaïe 2.4
Ce beau verset couronne l’entrée de l’immeuble des Nations Unies à New York. Depuis sa fondation, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, le but primordial de l’ONU a été d’éviter les guerres. Cet objectif a-t-il été réalisé ? Le débat est ouvert…
Mais le lecteur attentif de la prophétie d’Ésaïe constatera que son contexte ne permet pas de transformer la promesse en une sorte de devise. Il y est question de ce moment ultime de l’Histoire où toutes les nations afflueront à Jérusalem pour consulter Dieu et se mettre à son écoute ! Les conditions de la paix universelle sont liées à ce grand élan vers Dieu, et non aux résolutions des Nations Unies. Un grand de ce monde montera-t-il un jour à la tribune onusienne pour y dire solennellement : ” Mesdames et Messieurs, jusqu’ici nous nous sommes complètement trompés. Chaque jour nous sommes entrés ici en passant sous ce verset de la Bible, sans nous préoccuper du fait qu’il s’agissait d’une citation abusive ! Pour parvenir à la paix, il nous faut d’abord revenir à Dieu, nous pénétrer de son enseignement, suivre le chemin qu’il nous trace… “
Une autre question surgirait alors : si l’itinéraire de la paix universelle passait d’abord par chacun de nous ? S’il fallait redonner tout son sens à la promesse : la paix de Dieu qui dépasse tout ce que l’homme peut comprendre gardera vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ.1
Paul Vandenbroeck
1 Philippiens 4.7
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 2.