C’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés : Actes 15.11
Un jeune officier, trésorier dans une forteresse russe, était chargé de verser la solde aux régiments. Mais ruiné par les jeux d’argent, il puise dans l’argent qui lui est confié.
Le réveil est brutal quand on lui annonce un contrôle de sa comptabilité. Il va être démasqué. La nuit tombée, ayant fait les comptes, il constate l’énormité de la somme manquante. Il inscrit tout : le total qu’on lui a remis, les sommes versées, l’argent restant en caisse. Il écrit à côté : ” Une grande dette ! Qui peut la payer ? “, et décide de s’ôter la vie. Mais il s’endort d’un sommeil de plomb, saisi par la fatigue, à côté des livres ouverts et de la feuille expliquant son geste.
Cette même nuit, le tsar Pierre le Grand, déguisé en officier de la garde, vient à la forteresse et parcourt les galeries obscures. Voyant une lueur sous une porte, il entre, voit l’officier endormi, le coffre ouvert, les livres, les papiers, le revolver. Il lit les chiffres. Tout s’éclaircit. La première pensée du tsar est de crier : ” Vous êtes arrêté ! ” Mais son regard tombe sur l’aveu poignant écrit d’une main tremblante : ” Une grande dette ! Qui peut la payer ? ” Touché, le tsar écrit un seul mot au bas de la page, puis il sort sans bruit… Le dormeur s’éveille, porte le pistolet à sa tempe, quand il aperçoit ce mot sous son aveu : ” Pierre “. Il reconnaît la signature du tsar. Aucun doute, il est venu cette nuit, il connaît sa faute et veut payer lui-même la dette : plus besoin de mourir. Il a fait passer la grâce avant la justice !
Ainsi en est-il du Fils de Dieu qui a réglé notre dette en mourant pour nous coupables, sur la croix.
Gérard Peilhon
Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 38, versets 16 à 20.