Je trouve un grand plaisir dans ce que tu prescris et je ne veux jamais oublier ta parole :
Alors qu’il était étudiant à l’abbaye de Port-Royal, Jean Racine découvrit un vieux roman grec. Il se rendit dans la forêt pour lire avec avidité cette histoire d’amour tragique. Mais un moine le surprit et brûla le livre. Racine réussit à se procurer un second exemplaire de ce roman qui finit également dans les flammes de la censure. Face au défi, Racine acheta un troisième exemplaire qu’il se mit à apprendre par cœur ! Chose faite il alla donner le livre à son impitoyable censeur et lui dit : ” Vous pouvez brûler celui-ci comme les autres ! “
La mémorisation retrouve ses lettres de noblesse pour combattre la terrible maladie d’Alzheimer, ou du moins pour ralentir son offensive.
Dieu n’a pas attendu ce nouveau fléau, ni même la censure que subit Jean Racine au 17ème siècle, pour inviter à la mémorisation de sa parole. Le Psalmiste a goûté à ce plaisir que procure la parole divine. C’est pourquoi il est animé de la volonté de ne jamais l’oublier. Il va emmagasiner cette parole dans son cœur. Elle est indestructible lorsqu’elle trouve sa place dans notre cœur.
C’est parce que la Bible touche le cœur des hommes qu’elle a survécu à tous les brûlots de l’inquisition et de la critique. La mémoriser aide à conserver la jeunesse de la foi et à garder la saveur d’un Livre de vie.
Alain Monclair
Lecture proposée : Psaume 119, versets 9 à 24.