Je ne fais pas le bien que je veux (faire), mais je pratique le mal que je ne veux pas : Romains 7.19
Dans un livre intitulé ” Caïn, marqué d’un signe ” l’auteur perspicace commente la grande littérature passée et moderne. Une partie des écrits examinés fait état de la lutte incessante entre le bien et le mal dans le cœur de l’homme. Bien des écrivains, constate-t-il, rejoignent la pensée de l’apôtre Paul dans le verset du jour. Les chrétiens Augustin et Pascal développent cette idée mais, chose étonnante, Baudelaire en parle aussi ! Il explique qu’il y a ” chez tout homme, toujours, deux allégeances (promesses de fidélité et d’obéissance), l’une envers Dieu, l’autre envers Satan “. ” Invoquer Dieu, ou la spiritualité, est un désir de monter plus haut, dit-il, mais invoquer Satan, ou l’animalité, est un désir de descendre “1. Dans notre monde, les descentes sont plus fréquentes et plus faciles que les montées.
Suite aux atrocités de la 2ème guerre mondiale, un autre auteur humaniste, H.G. Wells, l’auteur de ” La Guerre des Mondes “, écrit en 1945 : ” L’Homo sapiens2 – comme il a eu l’idée de s’appeler – est fini. Il a fait son temps. “
Là, de grands esprits admettent la réalité. Seulement sans proposer de solution.
Jésus-Christ seul peut nous sortir du bourbier. Lui traite l’affaire individuellement. L’apôtre Paul crie : ” Malheureux que je suis, qui me délivrera ? “ Puis il ajoute : ” Dieu soit loué ! C’est par Jésus-Christ notre Seigneur. “3
Pierre Wheeler
1 Intimate Journals p. 30, Methuen 1949 2 “Homme sage” 3 Romains 7.24-25
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 7, versets 14 à 25.