Pleurez avec ceux qui pleurent : Romains 12.15
La maman essayait de ne pas se faire de soucis. Elle savait que leur village était sûr et que parfois les enfants oubliaient l’heure, pris par leurs jeux. Mais malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de lancer des regards inquiets par la fenêtre. Il commençait à faire nuit et sa fillette de sept ans n’était jamais rentrée tard.
Enfin la voilà, avec une heure de retard. Les yeux rouges, la respiration haletante, elle tenta de s’excuser. Comme elle était dans tous ses états, sa maman essaya de la calmer et de l’encourager à raconter ce qui lui était arrivé.
– Je suis allée chez mon amie pour jouer avec la poupée. Juste avant que je parte, la jambe d’une de ses poupées s’est cassée.
– Alors tu es restée pour l’aider à la réparer ? C’est gentil de ta part.
– Oh non, maman, on ne pouvait pas la réparer. Je l’ai aidée à pleurer.
Parfois nous aimerions bien pouvoir ” réparer ” les choses, surtout dans la vie des autres. Nous nous sentons ainsi importants, utiles, appréciés.
Parfois cela est possible.
D’autres fois, nous ne pouvons pas faire beaucoup, mais notre présence, notre poignée de main, notre baiser peut signifier : je me soucie de toi, tu n’es pas seul, je suis avec toi.
Ma prière : ” Seigneur, aide-moi à devenir sensible aux besoins des autres et à leur transmettre le sentiment de ma présence. “
Silvano Perotti
Lecture proposée : Livre du prophète Malachie, chapitre 3, versets 17 à 19.