Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Matthieu 3.7
Je ne sais pas si vous fréquentez des réunions religieuses et si vous êtes attentifs aux sermons que vous y entendez. En général, on aime bien entendre : ” Chers frères et sœurs ! “
Le prédicateur Jean-Baptiste, lui, utilisait quelquefois l’expression : ” Races de vipères ! “
Jean-Baptiste avait la mission de préparer la venue de Jésus, le Messie. Il était son aîné de six mois. Il résidait dans le désert de Judée, près du fleuve, le Jourdain. Ses habits n’étaient pas du dernier cri, mais consistaient en un vêtement de poils de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins. Pour nourriture, il se contentait de sauterelles et de miel sauvage, unique ” plat du jour “.
Malgré son langage cru et son apparence étrange, beaucoup de personnes venaient auprès de lui. Elles avouaient leurs péchés et se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain.
Parmi elles aussi des personnalités religieuses, des propres justes – les pharisiens –, des rationalistes – les sadducéens –. Elles affluaient vers Jean-Baptiste, fières de leur religion à laquelle elles tenaient tant. C’est à elles que s’adresse l’apostrophe ” Races de vipères ! “
Dieu regarde au cœur, les apparences extérieures ne le trompent pas. Jean-Baptiste préparait le ministère de Jésus. Celui-ci sonde également le cœur de ceux qui s’approchent de lui. L’hypocrisie, les belles phrases ne sont pas bienvenues, mais la sincérité et la droiture, en un mot, de l’authentique !
Dieu attend cela de chacun d’entre nous !
Gérard Dagon
Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 3, versets 1 à 12.