Personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler : Matthieu 11.27
Un journaliste demanda à un jeune avocat brillant et épanoui les causes de sa réussite. L’avocat répondit que pour son huitième anniversaire, son père lui donna une feuille sur laquelle il avait écrit : ” Dorénavant je passerai chaque jour une heure avec toi. C’est mon cadeau. ” Le père tint parole pendant de nombreuses années. ” La raison de mon succès, dit l’avocat, est que mon père a pris le temps de semer dans ma vie. “
Si la mère a plus de relations avec l’enfant en bas âge que le père, le père est néanmoins indispensable à tout âge. La présence aimante du père favorise le développement de compétences cognitives et sociales, de l’identification sexuelle. Des symptômes dépressifs, des troubles de comportement et une faible estime de soi ont été décrits chez les enfants dont le père était absent.
Nous n’avons pas tous eu le privilège de nous nourrir de l’affection d’un père mature et fort. Mais tous nous pouvons connaître Dieu comme un Père parfait. Sa tendresse est sécurisante, sa sagesse nous comprend, et sa force nous protège. Seule l’expérience de l’amour transcendant de Dieu peut guérir nos troubles dus au déficit affectif de notre petite enfance : anxiété, insatisfaction, instabilité…
Prions : ” Seigneur Jésus, je crois que tu es mort pour moi afin que Dieu devienne mon Père. Père, je te loue car tu m’aimes profondément, par grâce, et je me réjouis d’être si précieux pour toi. Amen. “
Théophile Hammann
Lecture proposée : Psaume 103, versets 1 à 14.