Trop facile ?
Maître, si ce prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, ne le ferais-tu pas ? 2 Rois 5.13
Naaman, général en chef de l’armée du roi de Syrie, trouvait trop simple de se laver dans le Jourdain pour être purifié de sa lèpre. C’était pourtant la condition de sa guérison – qu’il dut, finalement, au bon sens de ses serviteurs.
Aujourd’hui, c’est l’Évangile que beaucoup trouvent trop facile. Ils feraient de coûteux pèlerinages, s’imposeraient bien des privations pour gagner le pardon de Dieu. Mais, croire tout simplement ! Trop facile ! C’est pourtant le remède choisi par Dieu, afin que son pardon soit par grâce et que personne n’imagine pouvoir s’en vanter. Pour être » en état de grâce « , – apte à la recevoir –, il faut précisément savoir qu’on ne saurait aucunement la mériter. Jésus est venu pour guérir les malades, non ceux qui se croient bien portants.
Le général en chef Naaman écouta le sage conseil de ses hommes : …si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, ne le ferais-tu pas ? À plus forte raison devrais-tu faire ce qu’il t’a dit ! » Cela ne coûte rien d’essayer ! » devaient-ils penser.
Voilà bien notre conseil à ceux qui trouvent l’Évangile trop facile. Sa simplicité n’est-elle pas une raison de plus pour essayer ? C’est un peu ce que Philippe disait en réponse aux objections de Nathanaël : Viens et vois toi-même.1 On peut avoir toute sorte d’objections à l’Évangile. Mais le simple bon sens commande d’aller voir d’abord, d’ouvrir la Bible, de questionner ceux qui en vivent.
Richard Doulière
1 Jean 1.46
Lecture proposée : 2ème livre des Rois, chapitre 5, versets 1 à 14.
Ce texte peut être écouté ici :
Interview et tolérance !
Il s’agit bien de la vitalité infinie de Dieu qui vient effriter toutes nos images figées, en ouvrant de chemins de liberté.
Quelle disproportion entre ce geste et la gravité de la maladie ! jusqu’à ce jour c’est à travers des gestes simples que nous sommes appelés à recevoir le mystère extraordinaire de la présence de Dieu, jusque dans l’eau du baptême ou le pain et le vin de la cène.
Garde-nous, Seigneur de nous enfermer les uns les autres entre les murs de nos préjugés. Donne-nous de faire place à Ta vie, qui peut transformer les prisonniers en ecteurs de libération, et ouvre-nous à la simplicité et à la nouveauté de Ta Présence ! Amen !
Sarah