Le crucifié méprisé

Beaucoup vivent en ennemis de la croix du ChristPhilippiens 3.18

En 1834, à Paris, un peintre sans le sou, mais profondément croyant, avait besoin de s’acheter un lit. Ayant appris qu’on procédait chez un voisin décédé, jadis herboriste, à une vente aux enchères, il y acquit effectivement un lit.

Alors qu’il s’en allait, le commissaire-priseur mit aux enchères un très vieux crucifix, couvert de crasse ; son adjudication donna lieu à bien des sarcasmes et les enchères ne montèrent guère. ” Moi je mise 3 francs ; il est lourd, il doit être en plomb “, lança quelqu’un. Notre peintre, peiné à l’écoute de ces moqueries, renchérit à 5 francs. Et c’est lui qui emporta le marché.

Le lendemain il se mit à nettoyer ce crucifix ; quelle ne fut pas sa surprise de lire, au bas du crucifix : ” Benvenuto Cellini “. Il s’agissait effectivement d’une œuvre du célèbre artiste de Florence (1500-1571). Mais il n’était pas au bout de sa surprise : poursuivant le nettoyage il constata que l’œuvre d’art était entièrement en or. Comment ce crucifix avait-il bien pu parvenir dans le magasin de l’herboriste ? Durant la grande Révolution de 1789, le château de Versailles avait été pillé par la populace et ses trésors dispersés.

Un expert en estima sa valeur à 60 000 francs, une fortune à l’époque. Le roi ayant eu connaissance de la trouvaille, en offrit cette somme au peintre, et lui proposa même du travail. De ce fait, sa notoriété le fit mieux connaître.

Dieu a dit : ” J’honorerai celui qui m’honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés. “1

Charles Rick

1 1 Samuel 2.30

Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 1, versets 18 à 25.

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