Fête du travail

Oui, il est vain de vous lever très tôt et de vous coucher tard, et de vous donner tant de peine pour gagner votre pain. Car Dieu en donne autant à ceux qui lui sont chers pendant qu’ils dorment : Psaume 127.2 

En 1793, dans son rapport lu à la convention, Fabre d’Églantine institue la Fête du Travail le 19 septembre de chaque année. Après bien des péripéties, et d’églantines en muguets, ce n’est qu’en 1941 que le 1er mai devient un jour chômé en France. La longue lutte pour ne pas être obligé de travailler plus de 8 h par jour en était à l’origine.  Alors fallait-il « fêter » le travail ? Certainement, car le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité.1 La satisfaction de l’ouvrage accompli, la joie d’être utile, voilà qui nous comble. 

Mais, n’oublions pas aujourd’hui que c’est Dieu qui nous donne l’intelligence et les forces ! En effet, c’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, et toute la peine qu’on se donne n’y ajoute rien.2 Rappelons-nous aussi que tous nos efforts et nos travaux peuvent être sans lendemain, notre acharnement même réduit à néant en un instant. Que subsistera-t-il de notre labeur dans l’éternité ? 

N’est-ce pas enfin un jour pour nous rappeler que “l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu” ? Les ouvriers des années 30 voulaient ne pas travailler plus de 8 h, pouvoir se reposer pendant 8 autres heures et avoir encore du temps pour “vivre”. Alors vivons, mais vivons vraiment ! Vivons avec Dieu, car de Lui tout dépend ! 

Albert Lentz 

1 Proverbes 12.27     2 Proverbes 10.22 

Lecture proposée : Livre de l’Ecclésiaste, chapitre 3, versets 1 à 9 

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