Le Seigneur m’a envoyé […] pour proclamer aux captifs la délivrance : Luc 4.19
Mon oncle a passé la majeure partie de la seconde guerre mondiale dans des camps de travail nazis, tantôt ici, tantôt là. Les conditions de vie étaient épouvantables.
Comme il jouait de la mandoline et avait une bonne voix, il devait souvent divertir les officiers qui le récompensaient avec des restes de nourriture.
En 1945, il se trouvait dans un camp des Alpes bavaroises. L’Allemagne était en ruine. Le 8 mai, signature de la capitulation inconditionnelle, le camp était complètement coupé du monde extérieur. Si bien que durant les trois semaines suivantes, les prisonniers et les gardiens ont continué à vivre comme si la guerre se poursuivait. Car personne ne les avait informés de la bonne nouvelle.
Il y a deux mille ans, Christ, mort à notre place puis ressuscité, est venu libérer les captifs, les esclaves du péché. À l’humanité souffrante, il a déclaré : « Tout est accompli ; la guerre est finie, j’ai vaincu la mort, j’ai remporté la victoire. Que vous soyez prisonnier de la peur de la mort ou de l’emprise du péché, vous pouvez être libéré ; je suis venu pour sauver celui qui croit en moi. »
Que de gens ignorent encore cette bonne nouvelle qu’ils peuvent être libérés de la domination du péché sur eux !
Qu’en est-il de vous ?
Témoignage de S. Perotti, adapté par Charles Rick
Lecture proposée : Psaume 18, versets 2 à 7