Le grand chien

Jésus n’est pas incapable de compatir à nos faiblessesHébreux 4.15

L’enfant avait une peur bleue des chiens ; aussi avait-il tendance à exagérer leur taille et à leur prêter de mauvaises intentions.

Un jour, déboulant dans la maison, l’enfant affolé s’écria : ” Papa, il y a un chien grand comme ça qui veut me manger “. Tout en parlant, il élevait sa main bien au-dessus de sa tête.

– Allons voir ce monstre !

Il s’est rapidement avéré que l’animal cherchait plutôt un compagnon de jeu. Sans trop réfléchir, j’ai dit à mon fils :

– Tu sais, tu ne devrais pas exagérer. Le chien n’est pas si grand !

– Oui, dit-il, pour toi il est petit, mais pour moi il est énorme. Mets-toi à mon niveau, tu verras.

C’est ce que j’ai fait, et il avait raison.

Cet incident me révéla une vérité importante. En donnant des conseils ou en regardant comment les autres règlent les problèmes, est-ce que je fais l’effort de me mettre à leur niveau ? Est-ce que j’essaie de comprendre la personne, ou suis-je simplement un donneur de pieuses banalités ? Peut-être que les problèmes dans lesquels les autres se débattent n’en sont pas pour nous.

Jésus-Christ, lui, est descendu à notre niveau. Il s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes. Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort sur la croix.1

Voilà pourquoi il est capable de compatir à nos faiblesses, d’autant plus qu’il a été tenté comme nous, mais sans commettre de péchés.2

S. Perotti

1 Philippiens 2.7-8 2 Hébreux 4.15

Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 4, versets 14 à 16.

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