Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort : 1 Corinthiens 15.26
” Ce n’est pas que j’aie peur de la mort, mais je n’aimerais pas être présent à ce moment-là. ” Cette boutade de Woody Allen nous amuse parce qu’elle touche juste. Nous ne souhaitons pas plus que lui être là quand cela se produira ! Et pourtant nous ne pourrons l’éviter !
Nous vivons à une époque où on occulte la mort tant qu’il est possible. Et quand nous devons nous résoudre à l’aborder, nous revendiquons le droit de pouvoir en décider librement, de pouvoir choisir une fin digne et sans souffrance, ce qui motive la tendance à légaliser l’euthanasie dans bien des pays. S’il est légitime de souhaiter mourir dignement, sans souffrances intolérables ni acharnement thérapeutique, il n’est pas de notre ressort de décider du moment de notre mort. Notre vie a une valeur unique, sacrée, parce que nous avons été créés à l’image de Dieu. Lui seul peut, au moment où Il le juge bon, mettre un terme à notre existence terrestre.
Avez-vous pris le temps de vous préparer à ce moment inéluctable ? Avez-vous appris de Dieu comment mettre à profit le temps qu’il vous donne sur cette terre pour le rencontrer et vous réconcilier avec lui ? Alors la mort ne vous apparaîtra plus comme un épouvantement mais comme une porte qui s’ouvre vers la demeure du Père.
Bernard Grebille
Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15, versets 51 à 57.