Ils prouvent ainsi que la façon d’agir ordonnée par la loi est écrite dans leur cœur. Leur conscience le montre également : Romains 2.15
Un Indien alla trouver un Blanc pour lui demander un peu de ravitaillement. Il reçut un sac de semoule. Mais quand il l’ouvrit pour faire sa soupe, il y découvrit un objet brillant : c’était une pièce d’argent ! Alors une lutte s’engagea dans son cœur, mais il en sortit victorieux. Il retourna vers son bienfaiteur et lui dit, en lui remettant la pièce de monnaie :
– Le méchant homme dans mon cœur, me dit de la garder, mais le bon m’oblige à te la rapporter. Le méchant homme me disait : ” Garde-la ! L’homme blanc n’en saura rien “. Mais le bon, en moi, dit : ” Rapporte-la ; elle n’est pas à toi. Ce serait mal de la garder, et Dieu le saurait bien, lui ! “
L’homme bon dont parlait cet Indien, c’était sa conscience, cette connaissance que chacun a de ce qui est bien et de ce qui est mal, et qui le pousse à porter un jugement de valeur sur ses actes.
Dieu nous a dotés de cette voix de la conscience. Cependant, elle n’est pas infaillible, car nous sommes limités dans notre appréciation des valeurs. C’est la raison pour laquelle il nous faut nous laisser éclairer par les enseignements de la Bible, par la loi édictée par Dieu, et pas seulement selon notre appréciation personnelle.
Notre conscience, en ces temps où le laxisme et le relâchement des mœurs visent à étouffer sa voix, doit se laisser éclairer par la Parole de Dieu.
Lucien Clerc
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 2, versets 12 à 16.