Un appel au secours trop tardif

Alors il s’écria : « Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie donc Lazare, qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre horrible­ment dans cette flamme. » Luc 16.24

Jésus, lorsqu’il était sur terre, a souvent parlé de l’enfer qu’il nommait la géhenne ou le séjour des morts. Notre texte ci-dessus est tiré de l’histoire « L’homme riche et le pauvre Lazare », par laquelle Jésus a voulu nous laisser une image symbolique de ce qui se passe après la mort. Dans l’au-delà, il y a deux lieux bien distincts : un paradis et un enfer ; un lieu de bonheur et un lieu de souffrance. Mais il ne faudrait pas déduire de cette parabole que la pauvreté et la richesse seraient un facteur déterminant quant à l’au-delà. Il faut noter la différence entre ces deux hommes : le riche, lui, s’est confié en ses propres richesses sans se soucier ni de Dieu ni du pauvre, tandis que Lazare, sans ressource, a mis toute sa confiance en Dieu.

De nos jours, bien des gens mettent en doute la réalité de l’enfer, mais on ne peut à la fois croire en Jésus-Christ et douter de ce que, en tant que Fils de Dieu, il nous a révélé afin de nous prévenir. Dieu est amour, c’est pourquoi il a donné son Fils afin que nous puissions être sauvés de l’enfer. Cependant, il est également juste et saint, c’est pourquoi il ne peut accueillir dans son ciel ceux qui n’ont pas été réconciliés avec lui, et purifiés par le sang de Christ, afin de devenir ses enfants adoptifs.

Vous qui lisez ces lignes, avez-vous la certitude d’être accueilli au paradis ?

Hermann Christen

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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 16, versets 19 à 31.

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