Le Seigneur ne […] rejettera pas pour toujours. Mais s’il afflige, il aura aussi compassion selon son grand amour. Lamentations 3.31-32
Il est des souffrances qui ne sont pas la conséquence du péché. L’aveugle-né que Jésus a guéri ne pouvait être responsable de son handicap, et Jésus dit que ses parents ne l’étaient pas non plus. Satan a tourmenté Job, précisément parce qu’il était juste aux yeux de Dieu. Et Dieu l’a permis. Tous les hommes de Dieu de la Bible et de l’histoire de l’Église, et Jésus lui-même ont souffert dans leur âme et dans leur corps. La souffrance est universelle. Elle est une conséquence du péché d’Adam et d’Ève, mais demeure un mystère.
Faut-il alors craindre les épreuves ? Non, Dieu règne. Aucun cheveu ne tombe de notre tête, ni aucun moineau du ciel, sans Sa volonté. Envers et contre tout, il est le Dieu fidèle, juste et bon. Les souffrances ne surviennent pas arbitrairement dans notre vie, mais font partie du plan d’amour de Dieu pour nous et concourent à notre bien. Cherchons donc le secours auprès de Lui. Les épreuves développent en nous patience, humilité, constance, fermeté en Christ, force de caractère et pureté de notre amour pour Dieu et les hommes, en un mot, la maturité spirituelle.
Un échec qui détruit l’orgueil vaut mieux qu’un succès qui le nourrit. C’est non l’adversité, mais notre réaction à celle-ci qu’il faut craindre. « La seule vraie calamité dans la vie est de perdre sa foi en Dieu. » (Alexandre Maclaren).
Théophile Hammann
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 1 à 6.