On t’appellera réparateur des brèches. Ésaïe 58.12
Dans un village de Hollande une statue fut érigée en l’honneur d’un garçon considéré comme le sauveteur du pays. À l’école, chacun a appris que les Pays-Bas sont protégés par des digues contre les flots de la mer. Alors qu’il se promenait le long de la digue, ce garçon entendit un bruit sous ses pieds. C’était le murmure d’un filet d’eau ; il descendit au lieu où se produisait le suintement et s’aperçut que la digue était fermée, et que la mer avait réussi à s’y frayer un passage. Il comprit le danger : la pression de l’eau arrivant en vagues allait vite élargir la fuite. Alors, il s’arc-bouta contre la digue et à pleine voix appela au secours. Les gens du village arrivèrent à temps et réparèrent la fuite, préservant le pays de l’inondation et de la ruine et de la mort.
Ce garçon qui avait donné l’alarme fut considéré comme un héros national.
Nous-mêmes, nous avons un héros, Jésus-Christ. Car dans ce monde où nous vivons, une brèche a été ouverte quand Adam et Ève ont succombé au tentateur. Depuis, les fléaux se sont multipliés. Mais Jésus est venu s’interposer pour que la brèche soit colmatée et que ce monde ne subisse pas la totale destruction. Il a triomphé de la brèche du péché et de la mort. Il l’a fait au prix de sa vie qu’il a sacrifiée pour nous en mourant sur la croix. Il n’a pas besoin qu’on lui dresse un monument. Il attend seulement notre reconnaissance et le don de notre vie.
Lucien Clerc
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 12 à 21.