Voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! Or, la langue aussi est un feu, elle est le monde de l’injustice. Jacques 3.5-6
Un des gigantesques incendies qui ont ravagé la Californie en 2007 a été déclenché par un garçon qui jouait avec des allumettes. Le feu a ravagé 155 km² et détruit 21 maisons dans le comté de Los Angeles.
Les allumettes ont toujours exercé une certaine fascination sur les enfants. Un petit bout de bois, une goutte de souffre, un petit mouvement sur le côté de la boîte et le feu jaillit ! Et avec lui le risque de disproportion considérable quant aux catastrophes déclenchées. C’est la simplicité du procédé qui démultiplie le danger. On a beau multiplier les consignes aux enfants – « Tu ne dois pas toucher aux allumettes ! » – la tentation reste trop forte.
L’apôtre Jacques avait bien évalué les risques qu’il voulait mettre en évidence, en comparant les conséquences de nos paroles aux incendies catastrophiques que peut provoquer un petit feu. Cela peut s’appliquer à une intention délibérée de nuire par la calomnie, par exemple. Mais le plus souvent, il s’agit des ravages que provoquent des paroles inconsidérées, voire même des sous-entendus apparemment anodins.
Puissions-nous accorder une attention renouvelée à nos paroles ! Qu’elles soient agréables et pleines d’intérêt1. Cela nous préservera de risquer de « jouer avec le feu ».
Paul Vandenbroeck
1 Colossiens 4.6
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Lecture proposée : Psaume 39 ; et Livre des Proverbes, chapitre 13, verset 3.