Les néons des plaisirs

Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Jean 9.5

J., attablée dans la discothèque, a tiqué lorsqu’elle m’a vu entrer avec mes invitations pour la soirée d’évangélisation. Nous étions dans le même lieu, mais avec deux mobiles différents. J’y allais pour inviter les clients à venir nous rejoindre pour entendre l’Évangile. Elle recherchait les lumières noires des néons fluos. Je voulais offrir la lumière incomparable du Christ venu dans ce monde pour l’éclairer de son Amour. Elle se contentait des néons des plaisirs. Mais Dieu ne voulait pas la laisser tomber.

Des années plus tard, elle était en Côte-d’Ivoire à côté de son officier de mari, buvant le message de l’Évangile. Puis un an avait encore passé. Lui était devenu chef de corps ; le couple nous accueillit dans sa maison antillaise après avoir assisté à notre prestation. Après deux autres années, à Niort, mon hôte me dit : « Une dame a vu l’annonce de ta soirée dans le journal local et elle désire venir ce soir avec son mari. » Quelle agréable surprise lorsque dans l’auditoire je reconnus J. et son mari en civil…

Ainsi, à des milliers de kilomètres, la lumière divine, à diverses reprises, avait croisé la route de ce couple dont l’épouse, adolescente, avait fréquenté le groupe de jeunes dunkerquois dont j’étais responsable. Elle avait réalisé que les néons des plaisirs ne pouvaient rivaliser avec Celui qui avait affirmé et prouvé : Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Aujourd’hui cette lumière brille encore pour chacun.

Gérard Peilhon

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Lecture proposée : 2ème lettre à Timothée, chapitre 2, versets 21 à 22.

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