Je sais en qui j’ai cru. 2 Timothée 1.12
Alors que Napoléon 1er passait ses troupes en revue sur la place du Carrousel à Paris, il leva le bras en donnant un ordre et lâcha malencontreusement sa bride. Le cheval ne sentant plus la pression du mors s’élança et partit au galop, entraînant l’illustre personnage qui s’accrochait comme il pouvait tantôt à sa selle, tantôt au cou de son cheval. Un soldat, voyant le danger auquel était exposé son empereur, fendit les rangs et à son passage sauta au cou de l’animal, saisit sa bride et la tendit timidement à Napoléon. Voyant le courage de cet homme, Napoléon lui dit : – Merci, Capitaine !
Le soldat le prit au mot et demanda : – De quel régiment, Sire ?
– De ma garde, fut la réponse.
Sans plus attendre, le soldat posa son arme et s’approcha du groupe des officiers. Un général le tança vertement et lui demanda sans ménagement : – Que faites-vous ici, rejoignez votre rang !
– Je suis capitaine de la garde.
– Vous vous moquez de moi ?
– Non, répondit l’homme en montrant l’empereur, c’est lui qui me l’a dit.
– Bien, capitaine !
Il en est ainsi avec Dieu. Quand Dieu parle, nous pouvons nous appuyer sur ses promesses et croire Sa parole. Ainsi nous y lisons : Voyez, quel amour le Père nous a donné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu !1 Si, comme ce soldat vous croyez que Dieu dit vrai, alors vous recevrez de sa part une profonde assurance pour vivre dans ses rangs. Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.
Albert Nouguier
1 1 Jean 3.1
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 3, versets 1 à 3.