Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! Matthieu 8.25
Dernièrement à l’occasion d’un séjour chez notre fils, il m’a invité à participer à une partie de pêche au gros. Cette partie de pêche s’est déroulée dans le bras de mer qui sépare la Martinique de Ste Lucie où il habite. Ce passage est réputé pour être particulièrement agité à cause de la rencontre de la mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique.
Pendant quatre heures en pleine mer je n’ai pas été déçu. Dans le port, au mouillage, le bateau paraissait de taille respectable et digne d’inspirer confiance. En pleine mer, il n’était plus qu’une petite coquille de noix ballottée dans tous les sens par les flots qui étaient à deux doigts de sauter le bastingage. J’ai chanté ce magnifique cantique qui revêtait à l’instant même, une signification toute particulière : « Si la mer se déchaîne, si le vent souffle fort, si la vague t’entraîne, n’aie pas peur de la mort. » L’auteur de ces belles paroles était-t-il en situation lorsqu’il les a écrites ?
Dans la tempête, les disciples de Jésus n’étaient pas très rassurés, malgré leur métier de pécheur. Jésus, ne leur a-t-il pas reproché leur manque de foi ?
Le Seigneur se plaît à nous rappeler les promesses de sa Parole qui, dans certaines circonstances difficiles, dans les tempêtes que nous traversons, deviennent réalité si nous plaçons notre vie entre ses mains. Ne courons pas le risque d’entendre à nos oreilles ce même reproche que Jésus faisait à ses disciples : « Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? »
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Psaume 46, versets 2 à 4.