Il y avait là un homme malade depuis trente-huit ans. Jean 5.5
Il est fort probable que cet homme était installé au bord de la piscine de Béthesda depuis un bon bout de temps. Il s’était « fait une raison ». Il s’était peut-être lui-même persuadé qu’il était normal que les autres s’en sortent, qu’ils progressent, tandis que lui faisait du surplace – après tout, ils étaient plus rapides, mieux organisés…
En fait, il était dans un triste état car, non seulement il n’avançait plus, mais il n’espérait plus avancer. C’était un homme sans projet, prisonnier de l’habitude et du statu quo. Or voici que Jésus vient remettre en question son « équilibre » malsain, bouleverser ses raisonnements et lui ouvrir des perspectives nouvelles – nouvelles mais inquiétantes – car le changement nous inquiète toujours.
Se peut-il que nous soyons nous-mêmes prisonniers de l’habitude ou du statu quo ? Enfermés par la pensée que les autres feront les choses mieux que nous et que la seule ligne de conduite raisonnable est de nous tenir tranquilles, de les laisser tout faire ?
– Lève-toi ! dit Jésus. Il n’aime pas voir un homme couché ! Il veut que nous avancions tous ; il nous exhorte même, par la plume de l’apôtre Paul, à avancer d’un même pas1.
Jésus-Christ nous ouvre des perspectives nouvelles pour que nous fassions plus, mieux, ou autre chose, pour Lui.
Entendez son appel et que l’habitude ne vous retienne pas !
Robert Souza
1 Philippiens 3.16
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens, chapitre 3, versets 13 à 17.