Même si tu plaçais ton nid aussi haut que l’aigle, même si tu le plaçais parmi les étoiles, je t’en précipiterais. C’est moi, le Seigneur, qui te l’affirme. Abdias 4
Un tribunal de Pékin a confirmé, voici deux ans, l’interdiction faite à un entrepreneur, un nommé Li Jie, de vendre des terrains sur la lune. Il a déclaré que nul ne peut s’en dire propriétaire. Faisant état d’un traité international signé par la Chine en 1983, il a rejeté la demande de Li Jie, qui avait monté la société “Ambassade de la lune” et qui proposait des terrains au prix de 37 dollars pour 0,4 hectare. Trente quatre personnes s’étaient laissé tenter avant ce jugement.
En réalité, elles s’étaient laissé berner. De même la Bible nous rapporte qu’un peuple de l’Antiquité, les Édomites, s’était imaginé qu’en établissant ses demeures sur les plus grandes hauteurs, il occuperait une place imprenable et ne risquerait pas d’être attaqué et précipité dans les bas-fonds. Mais son orgueil et ses ambitions insensées l’égaraient. C’était un véritable défi, lancé contre Dieu et contre son peuple, qui allait être sévèrement sanctionné par le jugement divin.
À quoi peut servir de réserver une place très improbable sur la lune ? C’est gaspiller en vain ses biens. Comme dit Jésus : À quoi servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il perd sa vie ou s’il va à la ruine ?1
Par contre, celui qui renonce aux vaines ambitions de ce monde et s’engage à suivre Jésus-Christ a la vie éternelle. Sa vie reçoit alors tout son sens.
Lucien Clerc
1 Luc 9.25
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Lecture proposée : Livre du prophète Abdias, versets 1 à 9.