« je ne regrette rien »

Il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. Luc 15.7

Il y a quelques mois est décédé Paul Tibbets, à l’âge de quatre-vingt-douze ans. Cet homme pilotait l’avion qui, le 6 août 1945, a largué la première bombe atomique sur Hiroshima. L’explosion causa la mort de 100 000 personnes, et beaucoup d’autres subirent de terribles séquelles.

Plusieurs détails de sa vie déconcertent. Tibbets avait baptisé son bombardier « Enola gay », du nom de sa mère. Il n’a jamais exprimé de regrets pour les atroces souffrances causées. Il disait : « Nous savions que cela allait tuer des tas de gens, mais ma priorité était de faire le meilleur travail possible… Je dors bien toutes les nuits… J’ai accompli mon devoir patriotique. »

C’est inquiétant de voir à quelle démesure peut conduire le sentiment de propre justice. D’autres exemples pourraient être évoqués, comme ceux de ces commandants de camps de concentration, d’une abominable cruauté, mais qui, le « travail » achevé, se révélaient être de bons pères de famille et disaient n’avoir fait qu’obéir aux ordres reçus.

Cependant, la propre justice, c’est aussi prétendre mériter son ciel par une vie honnête. Ou dire : « Je n’ai jamais tué ni volé, j’espère bien que le bon Dieu me le rendra ». À l’inverse, se reconnaître devant Dieu comme pécheur et demander d’être au bénéfice de son pardon gratuit, voilà qui est cause de joie dans le ciel !

Paul Vandenbroeck

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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 2, versets 1 à 6.

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